Huningue et l’agglomération n’échappent pas à cette augmentation des squats et autres occupations de biens publics ou privés sans droit ni titre. Le plan d’action engagé depuis plusieurs mois par la Ville se poursuit donc avec la démolition annoncée de l’imposante friche Stahlwille, régulièrement squattée quai du Maroc malgré les interventions des forces de l’ordre.
Cette démolition fait suite à celles d’un ancien atelier rue du Port et d’une maison en limite de la ZI sud à la place desquels des vergers publics seront bientôt aménagés.
La veille constante des services municipaux a par ailleurs permis de réagir sur d’autres sites, parfois en incitant des propriétaires à agir pour déloger des occupants en situation irrégulière puis à barricader les ouvertures. La vigilance du voisinage qui alerte la police municipale ou la police nationale contribue aussi à contenir ce phénomène dans notre commune.
Rappelons enfin tous les efforts de dissuasion déployés pour éviter l’occupation illicite des espaces publics : comme expliqué dans le journal Passerelle[s] n°71, les solutions provisoires deviennent durables, des bornes ou portiques et l’élévation de murets béton remplaçant peu à peu les obstacles posés à la hâte. Enfin, la Ville accompagne les propriétaires de terrains occupés pour accélérer leurs démarches, mais en constatant avec eux qu’au final les délais d’expulsion dépendent de l’engagement des services de l’État.