Si l’intérêt du site à l’emplacement d’un bastion ne soulevait aucun doute, la hauteur et l’état de conservation du mur d’escarpe et du mur de contre-escarpe qui surplombaient jadis un fossé surprennent : ils s’élèvent à environ 5 mètres, quasiment jusqu’au niveau actuel de circulation. L’ensemble éclaire sur la manière dont la forteresse a été construite, mais aussi démantelée en 1815, les matériaux les moins nobles arasés en partie supérieure comblant les fossés.
En partie révélée, une poudrière fera l’objet d’une prochaine investigation ; elle devrait comme d’autres vestiges être reversée sans contrepartie dans le domaine public et structurer un futur aménagement paysager accessible à tous sur près de la moitié du site.