Skip to main content
search
Parcours VAUBAN

Et si Vauban avait été jardinier ?

Entre nous, ce sera Vauban !

Moi, Sébastien Le Prestre de Vauban, entre nous ce sera Vauban, je vous invite à découvrir l’Histoire de Huningue. Celle bien sûr de la place forte que j’ai conçue en 1679, suivant la volonté de Louis XIV qui voulait pour nos frontières une ceinture de fer.

Celle aussi du développement de la ville après 1815, suite au démantèlement sur exigence de Bâle de ses remparts trop menaçants.

Et puis, et puis… Vous savez garder un secret ? Alors sachez que l’ingénierie militaire, ce n’était pas mon unique passion. Imaginez, petit je voulais être jardinier !

Vous ne me croyez pas ? Suivez-moi : je vais vous montrer, le temps d’une belle balade au coeur de Huningue, tout mon génie de la botanique, du fleurissement, et même de l’écologie.

Histoire

Dans les traces de Vauban

Inaugurée le 26 août 1681 au lendemain de trois années de travaux seulement, la place forte de Huningue est renforcée de 1684 à 1687 par la construction d’une tête de pont sur la rive droite du Rhin et d’un ouvrage à cornes sur l’île des Cordonniers.

Contours de l'ancienne place forte

Conséquence de l’accord de paix de Ryswick, ces derniers sont démolis en 1698. La place forte résiste à trois sièges avant d’être elle aussi démantelée après les défaites napoléoniennes, en 1815, en vertu d’une clause du Traité de Paris exigée par Bâle. Ainsi « les fortifications de Huningue ont été rasées sans pouvoir être rétablies, ni remplacées par d’autres ouvrages à une
distance moindre de trois lieues de Bâle. »

Des remparts édifiés par Vauban à partir de 1679, il ne reste donc plus rien, ou presque. La place Abbatucci, autrefois place d’armes, l’église de garnison ou encore l’ancien logement de l’intendance, qui abrite aujourd’hui le musée d’histoire locale, sont néanmoins autant d’héritages d’une époque dont les héros ont pour noms Abbatucci, Chancel ou encore Barbanègre.

Pour l’oeil avisé, bien d’autres caractéristiques révèlent l’ancienne place forte et le long passé militaire de Huningue dont le circuit « Et si Vauban avait été jardinier » retrace les grandes étapes.

Armoiries de HuningueArmoiries royales

Les trois fleurs de lys et trois couronnes d’or des armoiries de Huningue rappellent que la ville a été construite sur les ordres de Louis XIV, venu ici à deux reprises, comme ville royale et véritable verrou militaire pour l’Alsace nouvellement française.

+ Du blason au logo

Plan de l'ancienne forteresse - source Gallica BNF

Superposition de l'ancienne forteresse et du plan cadastral au 20e s.

Close Menu