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Vigilance nuisibles

Surveillance et lutte contre le scarabée japonais

Des populations de scarabées japonais (Popillia japonica) ont été découvertes à Bâle à proximité de la frontière avec la France. La nuisibilité de ce coléoptère est  importante : il s’attaque en effet à 300 espèces de plantes alimentaires, forestières ou encore ornementales parmi lesquelles la vigne, le maïs, le soja, les arbres fruitiers, les gazons…

Transport de terre et de végétaux réglementé dans le secteur frontalier

Les mesures de prévention reposent sur une surveillance renforcée de sa présence en France à la frontière suisse où des pièges ont été disposés. Et comme les larves peuvent être transportées par la terre entourant les racines de végétaux sur  grandes distances par différents moyens transports, ces mesures ont été complétées par un arrêté préfectoral qui interdit de transporter de la terre, des végétaux racinés en terre, des milieux de culture utilisés, des rouleaux de gazon pré-cultivé, des débris végétaux et des composts en dehors d’une zone délimitée comprenant à ce stade les communes de Hégenheim, Hésingue, Huningue, Saint-Louis et Village-Neuf.

Arrêté préfectoral / Zone de surveillance du scarabée japonais
Scarabée japonais (Popillia japonica)

Signaler la présence du scarabée japonais

Toute personne pensant être en présence d’un scarabée japonais est appelée le signaler auprès  du service régional de l’alimentation/DRAAF Grand Est en mettant en sujet « Signalement Popillia ».

Signaler la présence d’un scarabée japonais

Comment reconnaître le scarabée japonais ?

Popillia japonica peut être confondu avec d’autres coléoptères présents en France, notamment avec la cétoine dorée (mais celle-ci est beaucoup plus grande) ou encore avec le hanneton des jardins ou le hanneton horticole (distinction par la présence de touffes de soies blanches sur le pourtour de l’abdomen).

Fiche diagnostic / Popillia japonica

Quels moyens de lutte ?

Les mesures de lutte en cas de présence de ce ravageur sont de nature biologique (prédateurs ou bactéries parasites des carabes ou de leurs larves) ou chimique (insecticides) mais le moyen le plus efficace repose sur la surveillance et la sensibilisation des populations afin de détecter et contrer très rapidement les foyers.

Moustique tigre : vigilance maximale

La lutte contre le moustique tigre fait partie intégrante de la lutte antivectorielle. Le moustique Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre, est un moustique originaire d’Asie. Pouvant être vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika, ce moustique s’est rapidement développé en métropole où il est désormais bien implanté, notamment dans le Haut-Rhin. Plus récemment, un autre type de moustique, très répandu, le Culex pipiens, a transmis un autre type de virus, le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus).

Le moustique tigre est essentiellement urbain. Son caractère anthropophile (qui aime les lieux habités par l’homme) explique qu’une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser : les départements, comme le Haut-Rhin, dans lesquels le moustique tigre est implanté et actif, c’est-à-dire durablement installé et se multipliant, sont classés au niveau 1 du plan national anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du Zika. Le niveau d’implantation du moustique tigre est déterminé par les experts des opérateurs publics de démoustication (OPD).

Carte de présence du moustique tigre

Signaler la présence du moustique tigre

Le moustique tigre est très présent dans le Haut-Rhin

Comment l’éviter et se prémunir de ses piqûres ?

80 % des sites larvaires se trouvent chez les particuliers

En évitant la prolifération des moustiques en court-circuitant leur cycle de reproduction.
La femelle moustique se reproduit en pondant ses œufs dans les eaux stagnantes, entre 50 et 300 par ponte. L’éclosion de chaque œuf donne une larve qui, en 2 semaines, se transforme en adulte avant de quitter son environnement aquatique pour s’envoler vers votre doux épiderme. Le moustique tigre est fortement affilié à l’homme et se déplace peu. Il y a donc toutes les chances pour que le moustique qui vous pique soit né chez vous, ou tout près. C’est pourquoi les mesures prises à la maison sont les plus efficaces pour éviter la prolifération.

Éliminez l'eau stagnante

Il est donc essentiel d’éliminer les eaux stagnantes : arrosoir, soucoupes de pots de fleurs, descente de gouttière, égouts, creux d’arbres, vieux pneus, bassins divers, fût d’eau de pluie… De très nombreux endroits parfois insoupçonnés peuvent être propices à la ponte. Une infime surface d’eau stagnante suffit. Le mieux est de passer régulièrement le jardin au peigne fin pour les éliminer. Pour les réservoirs d’eau tels que les puits, mares ou les piscines hors d’usage (celles en fonction ne sont pas propices à la ponte), des larvicides peuvent être utilisés.

Lutte contre le moustique tigre : les bons gestes à Huningue

N’utilisez pas de soucoupes pour pot de fleurs ou videz-les régulièrement.

Lutte contre le moustique tigre : les bons gestes à Huningue

Couvrez les citernes en évitant les flaques sur le couvercle, retournez les arrosoirs.

Lutte contre le moustique tigre : les bons gestes à Huningue

Éliminez les déchets dès que possible ou gardez-les dans une poubelle fermée.

Lutte contre le moustique tigre : les bons gestes à Huningue

Changez l’eau de votre pataugeoire chaque semaine ; les biotopes ne sont pas concernés.

Veillez à votre protection individuelle

Dans certaines régions très propices aux moustiques (zones humides ou marécageuses), ces mesures ne suffiront pas. Il est donc nécessaire de se protéger individuellement. Les produits répulsifs constituent un marché gigantesque dans lequel il est difficile de se retrouver.

Les produits efficaces

  • Économique et presque infaillible, la moustiquaire est encore ce qui se fait de mieux… lorsque vous n’êtes pas en mouvement. Dans la catégorie répulsif, le DEET (Diethly Toluamide) est considéré comme le plus actif. Sous forme de spray, lotion ou gel, il agit en modifiant les perceptions olfactives du moustique afin de l’empêcher de piquer. Attention cependant car il s’apparente à un produit neurotoxique. Il est formellement déconseillé chez la femme enceinte et les enfants de moins de six mois.
    Attention, les répulsifs ne font pas bon ménage avec les crèmes de protection solaire : celles-ci doivent être appliquées au moins 20 minutes avant le répulsif.
  • Plus naturel que le DEET mais tout aussi agissant, l’IR3535 ne comporte aucune contre-indication particulière et est réputé efficace également contre les tiques, les taons, les guêpes et les abeilles. Son utilisation chez les jeunes enfants demande néanmoins de respecter scrupuleusement les précautions d’emploi. Au besoin, demandez conseil à votre pharmacien. Enfin, il faut savoir que les moustiques tigres piquent à travers les vêtements et sont attirés par les couleurs foncées. Pensez donc à mettre des vêtements longs, amples et clairs.Bien que très populaire, la citronnelle sous ces différentes déclinaisons (bougies, huile, spray) n’est pas l’idéal. Son efficacité est réduite à quelques espèces seulement, et le moustique tigre n’en fait pas partie.

Lutte contre le frelon asiatique

Originaire de Chine, le frelon asiatique a colonisé l’essentiel du territoire français, en particulier l’Alsace. Classé espèce exotique envahissante par l’Union européenne, le frelon asiatique dégrade l’environnement, avec des impacts à 3 niveaux :

  • Apiculture
    Prédation des abeilles domestiques et du couvain
    Diminution de la production de miel
  • Biodiversité
    Perturbation des équilibres naturels
    Prédation accrue des insectes pollinisateurs
  • Santé publique
    Risque de piqûres
    Perturbation des lieux publics
    Perturbation des activités de plein air
Reconnaître le frelon asiatique - différences de couleur
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