Huningue, ambassadrice du don d’organes

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En tant que ville ambassadrice du don d’organes et de tissus, Huningue s’engage à diffuser la culture du don pour contribuer à l’augmentation du nombre de donneurs et ainsi sauver ainsi plus de vies.

Car si la loi française prévoit que nous soyons tous donneurs, sauf si nous avons exprimé un refus de notre vivant, le nombre de greffes réalisées reste insuffisant : chaque jour plus de 2 personnes décèdent dans notre pays faute d’un don. 80 % des Français sont pourtant favorables au prélèvement mais moins de la moitié l’exprime à leurs proches qui, lorsqu’ils sont interrogés sur la volonté du défunt, du coup s’y opposent.

Alors si vous êtes donneur, faites-le savoir à vos proches !

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Le ruban vert, un symbole de fraternité

Les associations françaises à l’initiative du collectif Greffes+, avec le soutien de l’Agence de biomédecine et de la Fondation de l’Académie de médecine, ont adopté le Ruban vert comme symbole du don d’organes et de tissus : il est à la fois le signe distinctif de la gratitude exprimée par la société envers tous les donneurs et une lueur d’espoir pour les patients en attente d’une greffe.

Ruban vert, symbole du don d'organes et de tissus

Signature de la charte de ville ambassadrice du don d’organes

C’est en présence du député du Haut-Rhin Didier LEMAIRE et de la vice-présidente de la Collectivité Européenne d’Alsace Pascale SCHMIDIGER, représentant le président Frédéric BIERRY et accompagnée de Thomas ZELLER, comme elle conseiller d’Alsace du canton de Saint-Louis, que le maire Jean-Marc DEICHTMANN a signé le vendredi 21 mars 2025 la charte de ville ambassadrice du don d’organes.

L’occasion pour lui de confirmer à Richard CICHOSZ, président de France Rein Alsace, ainsi qu’aux donneurs, transplantés et représentants du GHR Mulhouse Sud Alsace aussi présents, que la Ville de Huningue s’engage en devenant ambassadrice à diffuser auprès de ses concitoyens la culture du don. Une démarche de fraternité et de solidarité que partage l’ensemble de l’équipe municipale.

L’une des premières actions sera de poser un panneau aux principales entrées de ville afin d’inciter chacun à la réflexion et d’ouvrir une discussion en famille pour éventuellement informer ses proches que l’on n’est pas opposé au don d’organes en cas de mort cérébrale ; ils seraient alors à même de retranscrire cette décision au corps médical.

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Signature de la charte "Huningue, ville ambassadrice du don d'organes" par le maire Jean-Marc DEICHTMANN

Le témoignage de Jean-Claude ANTONY

Parmi les receveurs présents, le Huninguois Jean-Claude ANTONY témoigne du don de rein qui lui a sauvé la vie : « J’ai été greffé il y a 25 ans. C’est une seconde vie. En phase terminale d’épuration rénale, j’ai survécu 18 mois grâce à 4 autodialyses de 50 minutes par jour comme on les pratiquait à l’époque, sans m’arrêter de travailler. Je sais ce que je dois au don d’organes et aux équipes médicales ; à mon employeur Novartis également, qui m’a toujours soutenu et m’a donné la parole après ma transplantation lors de nombreuses conférences. J’ai aussi longtemps été vice-président de la coordination des transplantés d’Alsace… »

« L’image forte que je garde de ma transplantation est celle de mon arrivée précipitée à hôpital vers les soins d’urgence absolue et de voir alors 2 médecins s’éloigner à grands pas d’un hélicoptère une glacière à la main : j’ai aussitôt compris. »

Une image sans parole qui dit tout de l’urgence du don. 852 personnes en attente de greffe sont décédées en France en 2024 faute de donneurs en nombre suffisant a rappelé le Dr Julie Salomé SCHAEFFER, médecin coordonnateur des dons d’organes et de tissus au groupe hospitalier Mulhouse-Sud Alsace.