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L’arbre, pièce maîtresse de notre environnement urbain

L’arbre fait à Huningue l’objet d’une attention toute particulière en considération de son rôle dans notre environnement urbain : confort thermique, stockage du carbone, infiltration des eaux pluviales, captation de certains polluants… Il est également essentiel dans la protection de la biodiversité ou encore dans la composition paysagère de nos espaces verts.

La préservation de ce patrimoine arboré est ainsi un enjeu fondamental pour les élus et les services municipaux comme le rappelle la Charte de l’arbre, symbole de cet engagement et outil de référence pour les différents acteurs de notre paysage urbain.

Un inventaire et un diagnostic sanitaire continuellement réactualisés

La bonne gestion de ce patrimoine exige de bien le connaître, d’en comprendre parfaitement les besoins et d’en assurer un suivi méticuleux : l’équipe du service espaces verts s’appuie pour ce faire sur l’inventaire exhaustif et un diagnostic sanitaire continuellement réactualisés de plus de 1.500 arbres et 120 espèces et variétés.

Au-delà du bien-être de l’arbre, ce suivi est aussi un impératif en ville pour réduire les risques de chute et d’accident. Les diagnostics ou les aléas climatiques imposent dès lors d’en couper régulièrement, car en fin de vie, gravement blessés ou malades. Mais pour chaque arbre coupé, au moins un nouvel arbre est ou sera replanté. C’est à ce prix que nous assurerons une biodiversité durable à Huningue.

Une vie après l’abattage

Un marronnier près de l’écluse, un tilleul dans le parc de la Pyramide, un érable rue des Floralies… Le dernier diagnostic a ordonné l’abattage urgent de plusieurs sujets à risque, déjà suivis de près car fragilisés mais dont l’état s’est irrémédiablement dégradé. Leur bois sera valorisé dans une logique éco-responsable, en partie pour le paillage de nos espaces verts.

La seconde vie d’un arbre mort

Si l’arbre mort ou en fin de vie n’a pas toujours sa place en ville, sécurité oblige, il peut par endroit favoriser la biodiversité en se transformant en terreau ou en humus sous l’action des oiseaux, des champignons xylophages, d’insectes saprophages et enfin de micro-organismes, sans risque sanitaire pour les arbres sains alentours.

Une expérience sera menée dans ce sens sur le Parc des eaux vives, en rive gauche du canal, non loin de l’aire de fitness : un érable argenté malade y sera maintenu sur pied après un sévère élagage de sécurisation. Sous surveillance, il devrait comme en forêt paisiblement achever son cycle biologique au profit de l’écosystème.

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