Skip to main content
search

Huningue, ville propre

Un déchet jeté dans la nature peut mettre des années avant de se décomposer : environ un an pour un mégot, plus de 500 ans pour une bouteille en plastique.

Source de pollution du sol et de l’eau, ces déchets sont aussi un véritable danger pour la faune et la flore.  En ville, la propreté est aussi une question d’hygiène, et plus largement d’image et de qualité de vie. L’affaire n’est pas simple puisque les agents municipaux balaient et ramassent dans nos rues pas moins de 50 tonnes de déchets par an et en collectent bien plus encore dans les corbeilles !

Le ramassage des déchets ménagers, les points d’apport volontaire et la déchetterie sont de la compétence du Service déchets ménagers de Saint-Louis Agglomération.

La propreté urbaine : un défi quotidien

Pour chacun d’entre-nous, l’appréciation de la propreté urbaine est souvent une affaire de ressenti. Une crotte de chien sous la semelle ou des emballages de restauration rapide retrouvés ici ou là pouvant laisser croire qu’on n’en fait pas assez pour nettoyer la ville.

Les moyens à Huningue sont pourtant conséquents, et même peu communs pour un territoire de 2,86 km2, mais justifiés par l’attractivité de notre cité et sa fréquentation. Coordonnés par Arnaud, pas moins de 7 agents sont ainsi mobilisés, avec pour chacun un secteur ou une mission bien précis. L’un intervient sur le centre-ville, d’autres sur les différents quartiers ou autour des installations municipales tandis qu’une équipe s’attache à nettoyer les aires de jeux et le Parc des eaux vives, de même qu’à vider deux fois par semaine les corbeilles à papier. Enfin un agent nettoie la voirie environ 230 jours par an au volant de la balayeuse. Des moyens d’ailleurs renforcés de manière significative depuis les années 90 où la propreté était l’affaire de seulement 3 agents. Les techniques ont aussi progressé avec une mécanisation plus fréquente des interventions. Une adaptation dictée par le développement de notre ville, par exemple lorsque le Parc des eaux vives a été créé, ou par des évolutions environnementales telle que l’interdiction des herbicides.

Un travail considérable mais souvent ingrat

La tâche accomplie n’est pas toujours perceptible car sitôt un lieu nettoyé, il est bien souvent sitôt sali. Le manque de civisme de certains fâche d’autant plus les agents du centre technique municipal que c’est alors la qualité de leur travail qui est incriminée ! Comme ses collègues, Eugène aimerait un peu plus de considération pour le travail réalisé, non sans constater que « depuis 25 ans la situation s’est dégradée, avec beaucoup de déchets d’emballage de restauration rapide consommée un peu partout en ville, la Passerelle ayant accéléré la tendance ». Les chiffres pourtant parlent pour eux : 25 tonnes de déchets de balayage, l’équivalent de 5 camions, sont collectées chaque année puis incinérés au SIVOM de Mulhouse, auxquels s’ajoutent 450 m3 de détritus ramassés dans les rues et les corbeilles, et encore 10 tonnes d’encombrants récupérés sur des dépôts sauvages, souvent d’origine suisse ! Au final, si la propreté urbaine est un défi quotidien pour les agents municipaux, elle l’est aussi pour tout un chacun sur le plan du civisme. En la matière aussi on pourrait en dire des tonnes !

Place à la balayeuse

La ville doit aussi sa propreté à la balayeuse dont le passage nécessite par endroits que les voitures stationnées lui cèdent place. C’est pourquoi un arrêté d’interdiction de stationnement oblige à intervalles réguliers de libérer la voirie à nettoyer. Parfois perçu comme une contrainte, chacun comprendra toutefois qu’il est indispensable pour que passe la balayeuse.

Déneiger et balayer devant sa porte

En cas de chute de neige ou de verglas, chaque propriétaire, ou locataire, est tenu d’entretenir les trottoirs longeant sa propriété, ou son habitation, afin notamment d’assurer la sécurité des passants.
Cette obligation de propreté devant le pas de sa porte vaut aussi à l’automne, quand les feuilles jonchent le bitume. Et n’hésitons pas à donner un petit coup de binette au printemps lorsque la mauvaise herbe relève la tête.

Close Menu